COMPÉTENCES FÉMININES ET PROMOTION DE LA COUVERTURE SANITAIRE UNIVERSELLE

COMPÉTENCES FÉMININES ET PROMOTION DE LA COUVERTURE SANITAIRE UNIVERSELLE

Le modèle MSAE exposé

La Journée Internationale des Droits des Femmes a été célébrée à la MSAE comme un peu partout dans le monde. Si l’évènement est une première à la mutuelle, c’est surtout le format choisi par les femmes organisatrices qui a ravi le président Babacar NGOM et les collègues hommes invités. En effet, contrairement à ce qui se fait ailleurs, ici c’est une conférence brillamment animée par le Dr Adama THIOUNE, coordonnateur du Pôle Suivi-Évaluation qui a retenu l’attention des participants.

Développer au tour du thème « Compétences féminines et promotion de la Couverture Sanitaire Universelle (CSU) : Expérience de la MSAE », le sujet du jour a permis au conférencier de rappeler les origines de la Journée Internationale de la Femme, d’expliquer la CSU, de surtout montrer les particularités du modèle de la MSAE et enfin d’exposer les politiques et stratégies mises en place par l’État sénégalais au profit des femmes.

D’ailleurs sur ce dernier point, Dr Adama THIOUNE a bien signalé l’amélioration, en tout cas du côté de l’État, du traitement des femmes avec, la signature en 1980 puis la ratification en 1985 de la convention sur l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes ainsi que son protocole additionnel. Selon lui, le Sénégal a mis en marche, depuis plusieurs décennies de multiples gestes et initiatives, pour aider les femmes à retrouver une meilleure place dans la société, mais aussi dans l’économie du pays.

« Cependant, la femme sénégalaise continue encore à traîner le pas au bas de l’échelle. C’est dans ce cadre que le Sénégal a actualisé et lancé officiellement la Stratégie nationale pour l’Autonomisation Économique des Femmes (SNAEF) alignée aux orientations du PSE, pour renforcer la position des femmes dans le système national de production, d’échange et de gestion des biens et services, et favoriser le leadership des filles dans les métiers émergents de la nouvelle économie minière, pétrolière et gazière de notre pays », ajoutera-t-il.

Toutefois, les défis restent énormes pour améliorer le bien-être des femmes et favoriser leur épanouissement, d’autant plus que toutes ces thématiques sont interconnectées et nécessitent une gestion intégrée, systémique et transversale.

Par ailleurs, revenant sur l’expérience de la Mutuelle de Santé des Agents de l’État, le coordonnateur du Pôle Suivi-Évaluation n’a pas manqué de préciser que, la mutuelle aurait pu apporter beaucoup plus d’assistance en termes de contribution à la CSU, si elle bénéficiait du soutien direct et de l’encadrement des pouvoirs publics et les partenaires techniques et financiers.

« Elle ne reçoit pas de subvention directe de l’état, elle fonctionne, rembourse à ses adhérents, paie ses partenaires prestataires, son personnel, achète les équipements et produits médicaux avec uniquement ses propres cotisations. En outre, elle paie des taxes et impôts. C’est pourquoi, les autorités publiques doivent prévoir au niveau du budget national, des lignes destinées au soutien direct des mutuelles pour la promotion des investissements et des programmes sociaux et les exonérer de taxes et impôts sur les achats de matériels et de produits médicaux, les acquisitions immobilières, les constructions de centres de soins », a-t-il enfin plaidé.

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