REUNION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE LA MSAE: Le projet de budget-programme 2024 adopté par une large majorité

Hausse de 10% sur les dépenses de prestations médicales

Le Conseil d’Administration (CA) de la Mutuelle de Santé des Agents de l’État (MSAE) s’est réuni les 16, 18 et 20 mars 2024, au siège de l’institution, à Dakar sur l’avenue Bourguiba.

La rencontre convoquée par le Bureau Exécutif (BE) a permis aux administrateurs d’apprécier le rapport d’exécution du budget 2023, avant de valider à l’unanimité, le projet de budget-programme pour 2024.

A la MSAE, l’année 2023 a marqué la fin de la gestion budgétaire en mode classique qui a toujours été la règle. En ce début d’année 2024, la transition de la gestion budgétaire se fait actuellement en mode budget-programme, dans le souci de se conformer aux recommandations du CA.

Désormais, les recettes prévisionnelles à mobilisées seront dépensées dans les règles du budget-programme qui permet d’articuler les ressources aux 43 activités des 5 programmes du plan stratégique.

Les activités inscrites dans le programme 1 « Modernisation du système de gestion fonctionnelle » mobiliseront 95,6% des recettes tandis que, les autres programmes se répartiront les 4,4% restantes des recettes budgétaires pour la réalisation de leurs activités

Bilan d’exécution du budget 2023

Face aux membres du CA de la MSAE, le président Babacar NGOM est longuement revenu en détails, sur le budget 2023 qui a connu une exécution optimale.

Ce dernier a été exécutées à hauteur de 92%. Dans ce sens, les dépenses de prestations médicales ont mobilisé la majeure partie du budget avec 59%. Elles sont surtout constituées du règlement des factures des partenaires prestataires (pharmacies, centres de santé, postes de santé et hôpitaux) et des remboursements directs aux adhérents.

Le reste du budget a été partagé entre le fonctionnement des instances (Conseil d’Administration, Bureau Exécutif, Commission de contrôle, Permanents des sections), celui des sièges (Bourguiba et Médina), des centres de soins et agences, le règlement des salaires, indemnités et prestations de services, la communication et la formation, les relations extérieures et les investissements et équipements.

Rappelons en outre, qu’entre 2023 et 2024, au-delà des dépenses de prestations, l’accent a été mis sur les investissements structurants de la MSAE pour la mise en œuvre de sa politique de professionnalisation.

Il s’agit entre autres, d’acquisitions de locaux aménagés et équipés pour les agences, d’équipements médicaux, de l’aménagement du siège national, d’achat de matériel informatique pour les services, de déploiement de plateformes digitales pour la gestion des prestations, de réhabilitation des locaux abritant les centres de soins…

Hausse de 14% sur le budget-programme de 2024

La nouvelle ère qui s’ouvre en cette année 2024, à la MSAE, marque l’étape de transition vers le budget-programme. Ce dernier permettra une plus grande visibilité sur l’allocation des ressources entre les activités prévues dans les programmes du plan stratégique de développement.

Naturellement, le projet de budget-programme 2024 reste équilibré en recettes et dépenses. Ainsi, les dépenses vont consolider les acquis réalisés. Il s’agira de poursuivre la déconcentration du système de gestion de la MSAE avec, la mise en place des agences et guichets prévues à Tambacounda, Saint Louis, Ourossogui, Mbour, Thiès, Louga. Mais également, de fortifier le réseau des centres de soins de la MSAE, avec l’ouverture prochaine du centre médico-social de Bourguiba et celui du Nord, après la mise en place du grand centre médico-social de la Casamance.

Par ailleurs, le budget de 2024 permettra, d’accentuer la digitalisation de la gestion des prestations avec l’avènement du portail numérique de la MSAE. Ce qui assurera la continuité dans la politique de rayonnement de la MSAE en Afrique et dans le monde.

Enfin, ce budget qui, mieux que les budgets précédents, met l’accent sur le cœur de métier de la MSAE a été voté à l’unanimité par l’ensemble des membres du Conseil d’Administration. Ces derniers qui ont fait part de leur satisfécit, devant le travail « remarquablement » accompli par le BE, n’ont surtout pas manqué de formuler de nouvelles recommandations relatives aux doléances de leur base respectives.